Toute la peau pince
En dedans, se souvient
Des perspectives
De lumière crue
Intacte parmi l’ogre
Dont nous fûmes
Poignées de cheveux
Dans des galops crétins
Et je commence à voir
Ce que ce sera
L’hiver de la vie
Un poison plus massif
Que cet abrutissement-là
Moins passager
Que ce glacis sur la vitre
Notre petit imbroglio
Se sera tout dilaté
Demandez-moi d’où je suis
Par là, du système solaire
L’été pyrolyse chaque fois
Les cumuls de gras.
4 janvier 2006, Douarnenez